La Charpente des fauves est un espace de recherche, création et diffusion pour les arts vivants et visuels à Québec.

La Charpente est un lieu d'accueil pour les créateur·trice·s émergent·e·s ou établi·e·s, elle porte à ébullition des processus de recherche, d'exploration ou de dépassement des frontières disciplinaires. Environnement aux fonctions hybrides sur environ 14 000 pc, la Charpente est composée d’une boîte noire à géométrie variable, une galerie, une facade numérique, des espaces de répétition et de co-travail, un studio de son, un atelier de construction, un atelier de fabrication, sans compter un inventaire technique en lumière, son, vidéo et divers outils informatique qui sont mis à la dispositions de sa communauté. En plus de sa programmation, la charpente héberge des activités de formation, des événements, des festivals ainsi que des services ponctuels. Décidée à mettre en valeur une pluralité et une diversité de voix, La Charpente des fauves est un point de rencontre pour les artistes de tout horizon et leurs publics.

La Charpente des fauves a vu le jour le 6 juin 2020 en plein coeur d’une pandémie.

La Charpente des fauves est née de l’initiative d’Emile Beauchemin, David Boily et Geneviève Caron qui, alors que le Québec était plongé au coeur d’une crise sanitaire sans précédent, ébranlant les communautés artistiques, ont mobilisé leurs passions et leurs efforts à l’édification d’un nouvel espace conçu pour les artistes de demain. Il s’agit d’un lieu porté et géré par le Théâtre Astronaute (T___A), une compagnie aux multiples mandats tous liés au développement et l’innovation en arts multidisciplinaire.

Charpente rappelle l’apport important du défunt Centre d’art La Maison Jaune à la construction du milieu culturel et artistique de la Capitale-Nationale. C’est donc posé sur les vestiges de cette regrettée adresse, aux valeurs fédératrices d’échange et de mouvement encore bien vivantes, que s’enclenche la conservation et la renaissance de ce mythique lieu.

Fauves appelle à la férocité des animaux sauvages et indomptés, connectés à leur instinct, des bêtes qui ne répondent à ni règles, ni codes, parce qu’elles ne connaissent ni règles, ni codes.

Fauves rappelle également les fauvistes de la peinture, et de leurs oeuvres aux couleurs vives et exacerbées. À l’image de ces artistes, dont on dit que l’audace a libéré la couleur, La Charpente des fauves espère libérer les forces brutes des arts vivants.