Vêtue de multiples épaisseurs, Victoria Côté Péléja utilise les vêtements en guise de métaphore pour illustrer l’accumulation des connexions humaines et l’impact des expériences vécues. À travers le mouvement et la transformation vestimentaire, son alter ego, ONION MAN, prend vie. Naviguant entre l’abandon et la renaissance de soi, il devient une représentation matérielle de toutes les pelures – contraignantes ou inspirantes – dont on se sert pour s’effacer ou s’affirmer avec confiance. Les habits, qui couvrent, dévoilent et métamorphosent son corps, influencent sa façon d’être et de bouger dans l’espace. Fascinée depuis longtemps par le pouvoir d’expression des vêtements qui portent en eux une histoire à raconter, Victoria Côté Péléja joue avec ses couches vestimentaires pour incarner une identité à plusieurs facettes.